Ville d’histoire et d’histoires

Visiter Nantes s’apparente à un jeu d’enfant. Pour cela, il suffit de suivre la ligne verte au sol, un tracé de 12 km reliant les principaux sites de la ville tels que le château des Ducs de Bretagne, le passage Pommeraye ou la place Royale. Ville d’histoire et d’histoires, Nantes saura aussi vous rendre baba(r) avec ses Machines de l’ile, des animaux fantastiques dignes des aventures de Jules Verne, l’enfant du pays. Montez à dos d’un éléphant d’acier et de bois, puis regagnez la terre ferme à l’hôtel Mercure Nantes Centre Gare, tout proche de la gare TGV et à 5 minutes à pied du centre. Là, dans une déco design et cosy, cherchez la tête de pachyderme qui veille sur vous.

Situé sur les bords du canal Saint-Félix, l’hôtel donne sur les eaux de l’Erdre, offrant un avant-goût de la côte à moins d’une heure de là. À l’intérieur, place à une déco contemporaine avec des touches de couleurs acidulées et des clins d’œil à la mer et à la ville, comme la grue Titan jaune de Nantes (classée monument historique) réalisée en papier canson par l’école d’art de la ville. À l’extérieur, la façade est mise en lumière par l’artiste Yann Kersalé, déjà à l’œuvre derrière le Mucem ou l’opéra de Sydney. Cette dernière change toutes les 4 heures en fonction de la marée.

Le passage Pommeraye est l’une des plus belles galeries d’Europe, ce qui n’a pas manqué d’attirer l’œil des réalisateurs. C’est ici que se rencontrent (puis se séparent) Anouk Aimée et Marc Michel dans Lola…, le premier film de Jacques Demy. Vingt ans plus tard, pour Une chambre en ville, il y filme Dominique Sanda descendant l’escalier central, nue sous son manteau de fourrure. Jean-Loup Hubert, autre cinéaste nantais, en a fait le décor d’une course-poursuite entre Catherine Deneuve et Bernard Giraudeau dans La Reine blanche. Construite sur trois niveaux, la galerie constitue un décor rêvé pour les chassés-croisés amoureux.