La perle de la Lorraine

Station thermale urbaine, centre universitaire dynamique, berceau de l’Art nouveau, pôle de santé en Europe, ancienne cité fortifiée au charme indéniable… Qu’est-ce que Nancy, la perle de la Lorraine, ne sait pas faire ? Vous découvrez son dynamisme et son histoire au fil de vos balades entre la fameuse place Stanislas, réputée l’une des plus belles d’Europe, le parc de la Pépinière et le musée des Beaux-Arts de Nancy qui consacre une galerie à Jean Prouvé, l’enfant d’adoption de la ville. Après une journée de découverte vous serez bien content de retrouver votre confortable chambre de l’élégant hôtel Mercure, en plein centre-ville.

Vous l’avez compris, l’Art nouveau est un enfant du pays, et Nancy le lui rend bien. Développé en France notamment grâce à l’École de Nancy de l’artiste et industriel Émile Gallé, l’architecte Jean Prouvé ou encore la cristallerie Daum, on en trouve des exemples un peu partout, le plus fameux étant peut-être la sublime Villa Majorelle construite au début du XXe siècle. Ce n’est pas étonnant qu’il se soit fait aussi un chemin jusqu’à l’hôtel Mercure qui, installé dans un ancien couvent, a opté pour une décoration qui rend hommage à l’Art nouveau.

Tout le monde connaît le baba au rhum, savarin généreusement imbibé de sirop alcoolisé. À l’origine de cette enivrante pâtisserie, une exubérance de Stanislas Leszczynski, beau-père polonais de Louis XV installé à Nancy. Amateur de bonne chère autant que de spiritueux, cet ancien roi de Pologne devenu duc de Lorraine avait pour habitude de déguster du kouglof au dessert. Un jour, il exige que cette brioche traditionnelle aux fruits confits soit noyée de tokay (vin blanc hongrois) pour la rendre plus moelleuse. Pour goûter un authentique baba au tokay, une seule adresse : À la table du bon roi Stanislas (7 rue Gustave Simon). Ce restaurant qui, tradition oblige, a bouté le rhum hors de ses placards se situe, comme il se doit, à deux pas de la place Stanislas.