En pleine lumière

Si Honfleur est surnommée « la cité des peintres », ce n’est pas tant pour son image de carte postale, avec son bassin bordé de maisons étroites. Non, ce qui a tapé dans l’œil des impressionnistes en premier, c’est la lumière qui se dégageait des lieux. Tous ont été fascinés par les couleurs du ciel normand. Un pur bonheur pour Claude Monet. Pour vous fondre dans le décor, déposez bagages et pinceaux à l’hôtel Mercure Honfleur. À quelques pas de l’hyper centre, cet hôtel aux audacieux mariages chromatiques offre une vue imprenable sur le pont de Normandie. Histoire de changer de perspective sur la ville.

Le locavorisme, ou le fait de consommer en priorité ce qui pousse et est produit près de chez soi, c’est d’abord du pragmatisme. À l’hôtel Honfleur, on se délecte au petit-déjeuner de fromages et de beurre produits dans une ferme toute proche, de pommes locales pressées sur place, mais aussi de Teurgoule, sorte de riz au lait qui cuit pendant des heures. Pour l’anecdote, l’origine du nom vient de l’expression normande « se tordre la goule » (la bouche), en référence à la tête que l’on faisait lorsqu’on mangeait ce dessert brûlant à la sortie du four.

Les eaux d’Honfleur recèlent l’histoire fascinante de la dernière chaloupe crevettière du port, la Sainte Bernadette. Ce voilier construit en 1926 est une star locale. En 1944, l’embarcation est détruite par les tirs ennemis, mais elle revient à la vie grâce à la volonté de marins qui l’extraient de la vase. Dans les années 50, la chaloupe est retapée et elle reprend du service jusqu’en 1987. Une fois à la retraite, elle aurait pu sombrer dans l’oubli sans l’acharnement de passionnés pour l’inscrire aux monuments historiques.

Crédit photo : Honfleur infos

Crédit photo principale : Gregory Cassiau pour Normandie Tourisme