De l’air et des délices

Angoulême a ses fans. Des gens qui savent très bien qu’ils trouveront ici de quoi se régaler de ce que la célèbre gastronomie charentaise cuisine de meilleur, tout en s’offrant aussi quelques fameuses balades digestives sur le long de la Charente. La culture nourrit également les visiteurs, grâce à l’héritage balzacien ou encore au mondialement célèbre festival de la BD qui attire chaque année des milliers de visiteurs.

Le Mercure d’Angoulême n’est pas seulement un très bel hôtel 4 étoiles à bon prix. C’est aussi un morceau vivant du patrimoine culturel français, ayant vu se dérouler entre ses vénérables murs moult chapitres de l’histoire de France. De la naissance de Balzac jusqu’aux promenades de Ravaillac, régicide d’Henri IV, dont le jardin familial est aujourd’hui le bar de l’hôtel. La décoration de l’hôtel aime, elle aussi, l’histoire puisqu’elle a été faite pour rendre hommage à deux personnages charentais extraordinaires : François Ier et sa sœur Marguerite de Valois (ou Marguerite d’Angoulême ou de Navarre). Le tout à admirer en sirotant un verre issu d’une bouteille de la magnifique Cognathèque.

Depuis la nuit des temps, les hommes rêvent de voler… Comment oublier le mythe d’Icare ou les machines volantes de Léonard de Vinci ? Quelques siècles plus tard, en 1801, un Angoumoisin de 72 ans a relevé le défi. Il s’est élancé du haut des remparts d’Angoulême à bord d’un engin de son invention. Alors que les spectateurs imaginaient le pire, Guillaume Resnier a réalisé un véritable exploit : le premier vol sans moteur. Bilan : près de 300 mètres parcourus et une jambe cassée à l’arrivée. Un petit saut dans les airs, un grand pas dans l’histoire de l’aviation.